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Cinquante nuances de Grrrrr !

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karnou75

Description :

Fiction virile.


Romantique et sincère, je te fais découvrir la plus belle histoire d'amour de ta vie.
Tendres baisers,

Quentin.

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Chapitre 4 : Un peu plus de toi, un peu de nous.

        Quentin avait toqué à ta porte aux alentours de 13h20. Tu venais à peine de remonter la fermeture éclair de ton élégante robe noire fendue sur la cuisse et d'enfiler tes chaussures à talons roses. Ta majestueuse tignasse avait été coiffée en chignon, et seul un trait de liner, un brin de parfum Play Wild avaient parfait ta tenue.

Lorsque tu lui ouvris la porte, tu ne pus t'empêcher d'exprimer ton émerveillement. Quentin, en effet, était face à toi, te dominant de sa haute taille. Il avait brossé sa barbe de trois jours qui paraissait ainsi plus abondante, et son regard paraissait nourri d'un éclat d'assurance. Quentin était vêtu d'un costume complet de marin, blanc et bleu. Sur la face frontale de son bachi, ainsi qu'un joyau sur un diadème, Quentin arborait une imposante étoile rouge.

"Je sais que je devrais d'abord te demander le pourquoi de cette tenue, dis-tu en riant, mais curieusement, je m'étonne surtout pour cette étoile !
- Cette étoile là ? répondit Quentin mêlant le geste à un sourire réciproque, Ah... Pour tout te dire chérie, c'est une longue histoire. Retiens juste que j'ai eu 18 ans, que j'admirais Lénine et que je me rêvais révolutionnaire. J'ai changé maintenant, mes folles années se sont envolées !
- Oh ! C'est passionnant ! Es-tu déjà parti en Russie ?
- Je te raconterai tout bébé, à condition que tu m'accompagnes sur mon volier. Je t'invite à partir en Voyage ! Prends ton sac, tes papiers, j'ai déjà tout réglé à la réception !" Inutile de dire, qu'à ces mots, tu en restas parfaitement coite, jamais on ne t'avait autant fait rêver...Tu te laissas conduire sans mot dire, telle une poupée de chiffon...


Il fallait deux heures de train pour rejoindre le volier. Aussi, lorsque vous vous retrouvâtes seuls dans ce wagon de velours rouge qui imitait si étrangement un alcôve, tu te laissas bercer par la voix de Quentin qui raconta d'une voix puissante et enchanteresse une bribe de sa vie.

"J'avais dix-huit ans et je venais d'obtenir avec brio mon baccalauréat. Afin de préparer mes études en médecine, j'avais décidé de prendre une année sabbatique consacrée au travail et à la méditation. J'étais déjà animé par le désir de réussir ce parcours et de sauver des vies mais j'avais aussi l'intuition que la politique avait un rôle à jouer dans ma vie. Je venais en effet de dévorer l'oeuvre de Marx et la société dans laquelle nous vivons me mettait des hauts le coeur permanents. Un rien me révoltait, l'indifférence des gens me plongeait dans la plus profonde des mélancolies. J'avais passé six mois auprès de l'association communiste de mon village pensant que je pourrais y trouver des soutiens et ainsi accomplir mon destin. Cependant, j'ai très vite senti que mes camarades n'allaient pas assez loin dans leur engagement et qu'il ne suffisait pas d'aboyer sur toutes les décisions politiques en buvant de la vodka pour profondément transformer le système. Je ne sais comment l'idée m'est venue, il s'agit sans doute d'un coup de folie ou d'une mystérieuse manoeuvre du destin, néanmoins, le 2 Janvier, je décidai de partir au Kazakhstan sans en avertir qui que ce soit. Ma décision de partir là-bas ne reposait que sur un pressentiment et avec du recul, je m'étonne de sa pertinence.

J'arrivai à Astana, la capitale, dans la nuit. Il faisait un froid glacial. Je n'avais avec moi qu'un pyjama, deux jeans, deux tee-shirts et un sac de couchage. Quelques magasins étaient encore ouverts. J'achetai une assiette de bechbarmak et m'endormis dans un parc du centre-ville. Le lendemain, je fus réveillé par une vieille dame vêtue de noir qui m'accueillit chez elle et me fit rencontrer toute sa famille. Elle vivait à l'écart de la capitale, dans une petite maison perdue où la boue et les ordures bordaient les routes en béton. Je pense que Yulduz espérait secrètement que j'épouse sa petite fille Zohre, jeune fille farouche et rustique qui n'avait pour uniques passions que le jeu des osselets et les kebabs. Heureusement pour moi, la jeune fille qui détestait cordialement les étrangers, s'opposait aussi à cette union, je n'eus donc pas à froisser ma bienfaitrice par un refus. Je restai chez Yulduz pendant un mois. Nous devînmes amis, voire familiers. Il me semblait avoir été son fils dans une autre vie et nous profitions chaque jour de ces retrouvailles inespérées.

Je découvris les alentours, appris des moeurs locales et finis par parler assez correctement la langue. Tout comme mes voisins et amis, je commençai aussi à me vêtir et à me comporter comme un Kazakh. Yulduz m'acheta pour mon anniversaire un bonnet de fourrure de raton et Zohre me tricota un gilet en laine de mouton, je les portais avec fierté. La vie était devenue une routine agréable. Le matin, j'allais boire un thé avec les hommes du village puis je me rendais à la ferme avec les fils de Yulduz. Jusqu'au début de l'après midi, je m'occupais à traire les chèvres et à bêcher la terre. Mes mains devinrent rugueuses et agiles. Enfin, après la sieste, nous allions tous ensemble aux fêtes de village danser et boire ou encore, nous nous retrouvions chez Vadim, le chef des lieux, qui possédait une télévision.

A cette époque, puisque je dois tout te dire, j'eus une aventure avec la fille de Vadim. Elle s'appelait Nozima. C'était une frêle jeune fille, timide mais piquante dont les yeux bleus ressemblaient à des saphirs. Je n'ai pas cherché à la séduire, même si je dois avouer qu'elle me plut dès le premier regard. Un matin, ce fut elle qui vint à moi. Notre histoire commença le lundi, dans les steppes du Kazakhstan, à l'abri des regards, cachés parmi les moutons de son père et se termina le dimanche, lorsque je la surpris à fricoter avec un autre dans un poulailler. Cette histoire, bien qu'intense, fut trop courte pour que j'en souffrisse.

Mis à part cette drôle d'aventure, tout allait parfaitement dans le meilleur des mondes possibles, cependant, quelque chose me manquait. Plus les jours passaient, plus les raisons de mon voyage me revenaient en mémoire. Il me semblait que ma venue ici avait perdu tout son sens. Le soir même, j'en parlais à Yulduz très sérieusement. Elle me darda de ses yeux noirs et posa une main maternelle sur mon épaule. Je sentais qu'elle me comprenait profondément. Le lendemain matin, sans m'expliquer quoique ce soit, elle me fit sortir du lit à cinq heures du matin, et me poussa dans le premier bus qui partait pour le nord du pays, à destination de la Russie.

Pendant sept jours, le bus traversa le pays, passant par des contrées aussi sauvages que magnifiques. Le danger n'était jamais trop loin, mais j'eus suffisamment de chance pour ne jamais le rencontrer. Hélas, ce ne fut pas le cas pour deux passagers. En effet, lorsque Piotr s'en alla uriner pendant la troisième nuit, il ne revint jamais. Nous entendîmes dans le lointain le hurlement cruel des loups qui probablement déchiquetaient sa carcasse. Un long frisson douloureux passa d'échine en échine et les sanglots de sa femme à présent veuve déchiraient nos coeurs en deuil. Quant à Olga qui se rêvait patineuse artistique, nous l'avions prévenue de ne pas marcher sur ce lac gelé en cette saison...quelle ironie que ce tombeau !

Ainsi, survivant, je finis par arriver en Russie à la fin du mois mars. J'avais atterri dans un petit village de montagne où vingt habitants se disputaient une dizaine de maisons. Alors que je pensais m'être complètement perdu, un homme vint à ma rencontre. Il m'annonça être le neveu de Yulduz et s'appelait Noursoul. C'était un militaire russe, très imposant par sa taille et par sa kalashnikov. Je compris très vite qu'il détestait ses origines Kazakh, aussi, lui parlais-je assez peu de mon voyage.
Il me conduisit à deux kilomètres de là, dans une caserne militaire blottie parmi les pics abrupts de la montagne. Au début, la situation m'apparaissait absurde et je vécus une sorte de cauchemar. Était-ce là mon destin ? La situation était d'autant plus douloureuse que le prochain bus en partance de ces lieux ne viendrait qu'au mois de Juin. J'étais totalement bloqué !



Le temps passa, et les beaux jours commencèrent à montrer le bout de leur bourgeon. Je vins curieusement à m'habituer et à aimer ma vie là-bas. Nous finissons toujours par nous adapter, c'est là le propre de l'être humain non ? J'étais donc devenu un fier soldat de l'armée russe.

Chapitre 4 : Un peu plus de toi, un peu de nous.

Tous les matins, je me réveillais à l'aube en chantant Kalinka avec les cent soldats de la caserne. J'avais fini par être proche de chacun d'entre eux, nos voix formaient un choeur viril et patriote. Notre petit déjeuner était entièrement composé de verres de vodka et de bortsch, aussi, étions-nous toujours assez ragaillardis pour entamer notre long entraînement de la matinée. Il nous fallait en effet avancer au pas de course pendant quatre heures dans les montagnes en portant des sacs de pommes de terre sur le dos, puis, nous partions chasser le faucon à la kalash sur les sommets. Ces rapaces constituaient notre repas du midi, et je trouve encore que le goût grillé de leur chair n'a aucun égal sur cette terre. Le soir, nous rentrions, rompus de fatigue mais heureux. Nous parlions pendant des heures de ces brunes moldaves que nous avions aimées, et parfois, vaincus de solitude, nous nous endormions dans les bras des uns et des autres.

Lectrice, je suis resté là-bas jusqu'au mois de juillet. Je vécus en militaire, et me découvris une véritable passion patriotique pour ce pays. Pour être honnête, il me semblait que j'étais né russe et que j'allai mourir en tant que tel. Noursoul était persuadé que j'avais la carrure pour devenir le plus grand des colonels et que Poutine lui-même pourrait faire de moi un loup noir. Aussi, lorsque s'acheva le mois de juillet, je reçus une lettre de Moscou qui m'invitait à devenir soldat pour la Marine Russe. J'acceptai sans détours, trop heureux de servir mon nouveau pays.

Hélas, les choses ne se passèrent pas comme prévu. Noursoul avait sans doute surestimé mes capacités. Il m'avait dépeint auprès de ses supérieurs comme un demi-Dieu et je n'étais qu'un homme. En effet, fin juillet, on me fit commandant d'un sous-marin russe au large de Vladivostok. Les hommes sous mon commandement me respectaient, mais n'ayant eu aucune formation pour ce poste, je commis très vite l'irréparable.

En effet, deux jours après ma nomination, le sous-marin X873HR que je commandais sombra dans les abysses de la mer du Japon, torpillé par un ennemi invisible et inconnu. Je ne sais à quoi ressemble ma bonne étoile, mais elle existe. De fait, si tout mon équipage mourut ce jour-là, j'échouai quant à moi quelques jours plus tard, sur une plage chinoise.

Connaissant le sort que me réserverait la Russie si elle apprenait que j'avais survécu, je décidai de disparaître de leurs radars. Pendant un mois, je me cachai à Pékin sous une fausse identité, et vendis des Nems au marché local. En septembre, je revins en France, et reprenais ma vie d'antan. Mes parents furent si heureux de me revoir qu'ils ne me posèrent aucune question. Quant à moi, une page venait de se tourner, et ce fut avec la force d'un homme qui n'a plus rien à perdre que j'entamais mes études de médecine..."


Le récit de Quentin avait plongé le wagon dans un silence sacré et paisible. Le toussotement de la locomotive vous plongeait dans une sorte de torpeur délicieuse.

L'homme que tu regardais à présent te paraissait tout aussi familier qu'étranger. Tu ne pouvais t'empêcher de l'admirer mais aussi de le craindre... 

Lorsque Quentin plongea impétueusement son regard dans le tien,  une furieuse envie de l'embrasser te consuma. Tu le désirais totalement. Tu rêvais d'arracher ses vêtements de marin avec les dents, et mordre, et dévorer son corps avec fougue. Tu t'imaginais déjà le chevaucher en brandissant son bachi comme un trophée...

Tu t'approchas donc de lui, délicatement, contenant avec peine tes violentes pulsions. Il ne te repoussa pas. Il semblait t'attendre et espérer. Son désir était comme une flamme dans de la glace. Enfin, en une demi-seconde, tes lèvres tremblantes rencontrèrent les siennes. Elles étaient douces, peut-être un peu sèches d'avoir trop parlé.

Tu souhaitais que ta langue caresse la sienne, mais inexplicablement tu restas paralysée par ce simple contact....Cet instant te parut béni des dieux et dura plusieurs minutes. 

Alors que tu aurais aimé te jeter à son cou pour le noyer de baisers, une voix dans les haut-parleurs annonça que le train allait entrer en gare...Sa main prit la tienne, Quentin esquissa un sourire qui frôlait encore ta bouche et il déclara d'un murmure : "Il est temps pour nous d'y aller..." Sa voix te parut chaude comme du miel.



 
 Chapitre 4 : Un peu plus de toi, un peu de nous.
 
Tags : fiction, héroique, voyage, pacifique, mexique, sexy, hot, marin, bateau, écriture, roman, chapitre 4, russie, kazakhstan, kalinka
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#Posté le dimanche 11 juin 2017 04:31

Modifié le lundi 26 juin 2017 03:19

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